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Faut-il se réjouir de l’initiative collective de l’opération « Sachets Pharmacie GIE/ UPSO ? Ou déplorer encore davantage la nécessaire volonté d’unir nos forces afin de lutter contre les violences intrafamiliales que subissent, au quotidien, femmes, enfants, maris ou vieillards, au sein d’une société qui se délite ?

Aujourd’hui a eu lieu, à la Brigade Territoriale de Chabeuil, la présentation protocolaire du sachet « lutte contre les VSS », à destination des pharmacies drômoises et ardéchoises, sous la présidence de monsieur le préfet de la Drôme, en présence de Madame la députée, de Madame le maire de CHABEUIL, du cabinet communication de la RGRA et du GGD26, du commandant de compagnie de la gendarmerie de CREST, du responsable des réservistes citoyens du GGD 26, du commandant de la brigade de CHABEUIL, du Commandant de Groupement de Gendarmerie de la DRÔME, du représentant de l’USPO 26/07 et de la représentante des donateurs de l’association des réservistes citoyens de la Drôme.

Rien ne semble avoir changé depuis le XIIème siècle. Notre civilisation est capable de se rendre sur Mars, l’intelligence Artificielle révolutionne le monde (logiciels de reconnaissance faciale, reconnaissance des formes, des humeurs, logiciels d’anticipation comportementale), les Réseaux Sociaux nous relient en quelques clics et désormais les automobiles polluent moins. En revanche, il existe toujours des êtres qui imposent leur loi en se servant de leurs poings, voire de phrases destructrices.

L’évolution technologique continue à se développer. Mais se préoccupe-t-on un peu des personnes en marge de la société ?

Il existe un écart terrible entre la révolution technique qu’Internet a instaurée et l’ouverture spirituelle des habitants de la Terre.

Et plus particulièrement, à l’heure actuelle, l’autre devient un ennemi de qui il est nécessaire de se méfier, de se protéger et même de se débarrasser !

Les sourires sont masqués, les gestes de fraternité interdits et la communication n’a jamais été aussi compliquée au sein des familles, des entreprises ou des relations en général.

Alors je combats l’autre en fonction de mes propres règles, souvent connues au sein de ma famille, comme un signe de reconnaissance normal.

Plutôt que d’essayer de comprendre le point de vue de l’autre, je cogne. Plutôt que de se mettre à l’écoute de ses besoins, je frappe. Et plutôt que de l’aimer, je le détruis ! Qui va m’expliquer que chaque coup que je porte à l’autre je le retourne contre moi-même ?

Le plus souvent, les situations de violences intrafamiliales révèlent une profonde souffrance du système, qui ne sait s’extérioriser qu’à travers le passage à l’acte, si les autres modes de communication sont bloqués. L’équilibre est donc rompu. À qui la faute ? À l’autre, bien entendu…

Nous avons perdu le sens des responsabilités, le sens civique et, je dirais même plus, le sens de nos vies.

Alors cette opération conjointe entre les acteurs responsables de la sécurité des personnes représente au moins une main tendue vers ces familles en détresse qui ignorent bien souvent comment arrêter les cycles infernaux de la violence et du repentir, qui taisent leur drame conjugal à cause de la méconnaissance des solutions qui sont à portée de main. Et plus encore elles donnent l’occasion aux personnes violentes ou en passe de le devenir de pouvoir poser des mots sur leur malaise ou leur pathologie.

Rien ne sert de culpabiliser quelqu’un au sujet de ses actes, il est bien plus utile de l’aider à comprendre pourquoi il en est arrivé au stade où il ne se maîtrise plus, de l’accompagner, s’il le désire, vers la guérison afin de recouvrer sa dignité.

Parlez-en autour de vous, c’est important qu’un lien s’établisse entre victimes, persécuteurs et institution sociale.

Arrêtons ensemble toutes les violences et d’abord reconnaissons celles qui sévissent au fond de notre cœur !