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Les confidences du cygne :

La période actuelle nous amène à vivre des ruptures de contact. Nous n’avons plus le droit de serrer les gens que nous aimons dans nos bras, de leur montrer notre tendresse et notre affection à cause de ces séparations tactiles imposées. Vous rendez-vous compte de ce que cela nous inflige ?
Je lis en ce moment le magnifique ouvrage du docteur Sellam : “les maladies de la peau”. C’est édifiant !
contact = exister = aimer et se sentir aimé
Par conséquent, nous pouvons accoler au terme “contact” une notion de lien affectif qui remonte à nos toutes premières sensations, lorsque nous avons été posés(ées) sur le ventre de notre mère à la naissance. Autrement dit, si je suis en contact avec quelqu’un, je reçois de l’affection, je me nourris de cette nourriture affective irremplaçable.
Les pédopsychiatres et les psychanalystes avouent qu’il existe un lien primordial entre le système nerveux et l’épiderme, parce qu’ils proviennent tous les deux du même feuillet embryonnaire : l’ectoderme.
Nos expressions populaires surabondent pour parler de nos relations liées au toucher : avoir quelqu’un dans la peau, vivre à la colle avec quelqu’un, être à fleur de peau, risquer sa peau, entrer dans la peau d’un personnage, faire peau neuve, caresser dans le sens du poil, être une peau de vache… Et j’en passe.
Alors que va-t-il nous arriver si nous nous coupons de ces gestes empreints de douceur et d’amour ? Un cortège de maladie. Je n’en citerai qu’une : l’excéma qui peut s’entendre comme “ex-aima”.
À vous de sentir ce qui est le plus important…

Le Cygne d’O Éditions, nous partageons bien plus que des livres